Nouvelle-Zélande : la crypto entre au programme scolaire dès 2026, vers une éducation financière digitale
Wellington acte l’intégration de l’éducation financière au curriculum national dès 2026 pour les Years 1 à 10 (de 5 à 15 ans, environ). Les contenus seront tournés vers les usages réels : budget, épargne, sécurité et détection des arnaques. Le module couvrira aussi les actifs numériques et les paiements modernes. L’objectif, armer une génération qui paye, épargne et se protège désormais en ligne.
Éducation financière obligatoire dès 2026 : ce qui est acté
Le ministère de l’Éducation confirme l’arrivée d’un socle d’éducation financière à l’école, de la première année à la 10e. Cela correspond environ aux âges de 5 à 15 ans.
L’objectif est simple, donner aux élèves des compétences concrètes : budget, épargne, lecture d’un relevé, détection d’arnaques courantes et sécurité de base. La ministre Erica Stanford a détaillé un calendrier clair. Les contenus suivent la réforme du curriculum, avec une consultation publique puis un déploiement en 2026.
Dans les faits, les écoles recevront des ressources structurées et des séquences pédagogiques prêtes à l’emploi. Le cap est pratique, moins de théorie, plus d’exercices qui collent à la vie réelle.
Les autorités insistent sur la littératie financière comme compétence de base, au même titre que la lecture et le calcul. Ce socle pose le décor avant d’ouvrir, si besoin, vers des sujets plus pointus liés au numérique.
Ce qui est rapporté : « digital currency », blockchain et paiements modernes
Plusieurs titres tech et crypto affirment que le module inclura des notions de monnaies numériques, de blockchain, de portefeuilles, ainsi que le fonctionnement des systèmes de paiement actuels.
L’ambition sera d’expliquer comment circulent les valeurs dans l’économie digitale, comment on sécurise un compte, et comment on reconnaît une promesse irréaliste. On évoque un déploiement progressif en 2026, avec un élargissement à partir de 2027. Cette lecture reste à confirmer dans les documents finaux du ministère.
Concrètement, l’approche ne vise pas la spéculation. Elle met en avant la compréhension des risques, la vigilance face aux arnaques, et les gestes numériques de base.
Les enseignants disposeront de guides, de fiches et d’exemples contextualisés. Les élèves verront comment se créent les prix, pourquoi la volatilité existe, et ce que signifie protéger ses identifiants. L’idée centrale reste l’autonomie, pas l’incitation à l’investissement.
Pourquoi c’est structurant : arnaques, compétences et futur de l’emploi
La décision répond, pour commencer, à une réalité. Le paiement devient numérique, les scams se multiplient, et les jeunes sont exposés tôt à des promesses de rendements rapides.
Donner des réflexes dès le collège, c’est réduire la surface d’attaque. Les notions de KYC, de mot de passe robuste et de vérification de sources entrent au programme, tout comme la lecture critique d’une application trop intrusive.
Ensuite, la compétence devient un atout sur le marché du travail. L’Asie-Pacifique forme déjà des profils à l’aise avec la fintech et l’identité numérique. La Nouvelle-Zélande choisit d’aligner son système éducatif sur cette trajectoire. Les lycéens qui poursuivront en informatique, en économie ou en commerce auront un socle commun solide. Les autres gagneront une culture générale financière qui les aidera à naviguer dans un quotidien où l’on paye, épargne et se protège sur écran.
En pratique, la réussite dépendra de trois repères. La qualité des contenus fournis aux enseignants. La formation initiale et continue pour transmettre des notions parfois nouvelles. La mise à jour régulière des exemples, afin de rester en phase avec des usages qui évoluent vite. Si ces trois voyants s’alignent, le pays disposera d’une génération plus résiliente face aux risques, et plus lucide face aux innovations.
Source : New Zealand Government
Pour aller plus loin sur le sujet :
- La Nouvelle-Zélande interdit les distributeurs automatiques de cryptos
- ETF Bitcoin en Australie : BlackRock accélère l’adoption crypto
- Hong Kong, l’Inde et l’Australie disent non aux trésoreries crypto
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